vendredi 31 janvier 2020

Estaires en 1788 : état des lieux


in Victor-Eugène Ardouin-Dumazet - Le Nord de la France en 1789, Flandre, Artois, Hainaut - Régis Lehoucq éditeur, Lille, 1989 (l'édition originale est un ensemble d'articles dans l'Echo du Nord, parus à la fin du XIXe siècle)




ESTAIRES avait pour seigneur Anne-Louis-Alexandre de Montmorency, prince de Robecq, comte d’Estaires et du Saint-Empire, marquis de Morbecq, baron d'Haverskerque, vicomte d'Aire, grand d'Espagne de la première classe, lieutenant-général, etc.
 
Ce haut personnage avait pour grand bailli M. A. Hardouin, pour avoué M. Lebrun.
 
Le corps municipal comprenait six échevins et un arrière-ban composé de sept jurés et sept conseillers. 
 
Dans le personnel administratif et la bourgeoisie, nous relevons: un clerc de loi, un trésorier, deux partageurs jurés, un avocat, deux procureurs, un "maubourg" des pauvres, un receveur des domaines, un médecin, trois chirurgiens et vingt-six portefaix "pour donner main forte au bailli, en cas de besoin".
 
Il n'y avait qu'une paroisse, un couvent de récollets où l'on enseignait les humanités et un couvent de sœurs-Grises qui tenaient des pensionnaires, gardaient les malades, et tenaient une école pour apprendre à lire, écrire et à faire de la dentelle.
 
Il y avait une barque "très propre et bien conditionnée" pour conduire chaque jour au Pont-Neuf, près d'Armentières.

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