jeudi 24 novembre 2016

Ounnout, la momie dorée, bientôt de passage au musée Yourcenar?

Par SIMON CAENEN
Photos "Histoiresdunord3"


1 Qui est Ounnout ?
C’est une jeune femme égyptienne momifiée dans l’or il y a près de 1 780 ans. Elle repose sur un lit de feuilles et de figuiers d’Égypte et a été découverte en 1906, sur le site d’Antinoé, cité antique égyptienne, par l’archéologue Albert Gayet. «  Il a trouvé énormément d’objets et des milliers de momies, relate Jean-André Vandelannoote, président de l’association Les Amis du Musée. Et parmi ces momies, cinq momies dorées.  »
Depuis 1907, Ounnout est derrière une vitrine au musée des Beaux-Arts de Dunkerque. «  Ce n’est pas une momie de l’époque des Pharaons, précise Jean-André Vandelannoote. Elle date de l’Égypte romaine.  »
 
2 Pourquoi Ounnout pourrait-elle arriver à Saint-Jans ?
Le musée des Beaux-Arts de Dunkerque est temporairement fermé. Il a proposé au musée Yourcenar de lui prêter, du 19 mars au 17 décembre, la momie dorée. Le lien avec Marguerite Yourcenar est Antinoé, où a été découverte Ounnout. Cette ville a été créée par l’empereur romain Hadrien, auquel l’auteure, décédée en 1987, a consacré un roman, les Mémoires d’Hadrien. L’empereur, qui a vécu au deuxième siècle après J.-C, a fondé la cité en mémoire d’Antinoüs, dont il était très proche.
 
3 Un projet pas encore finalisé
Une convention doit encore être signée entre le musée et la commune, qui possède le bâtiment. César Storet, maire, souligne que «  c’est une occasion unique et exceptionnelle  ». Mais les enjeux financiers sont importants. «  Nous sommes une commune de 1 700 habitants avec de faibles moyens, rappelle-t-il. Le bien est estimé entre 55 000 et 60 000 €.  » La Ville va certainement financer des aménagements. «  Une caméra de vidéosurveillance  », prend-il en exemple.

4 Ounnout voyage peu
La momie n’a pas l’habitude de quitter sa vitrine dunkerquoise. Ce serait son deuxième voyage depuis 1907.
En 2011, elle avait passé un scanner au centre hospitalier de Dunkerque dans le cadre de recherches. Il avait fallu presque une journée pour la sortir de la vitrine. Dans un article paru en 2013 dans l’édition de Dunkerque, Claude Steen-Guélen, attaché de conservation du musée, indiquait : «  L’objectif est d’avancer dans la connaissance de ces objets archéologiques, sur cette période copte, les principes de conservation et de momification et comment ce corps se présente à nous.  » 


Les petits secrets de la momie
Sa tignasse rousse. Impossible de ne pas voir les cheveux d’Ounnout. Ces derniers ont perdu leur mélanine protectrice et sont aussi cassants que du verre.
Les viscères. Le scanner réalisé en 2011 a permis d’apprendre que la jeune femme avait été momifiée sans avoir été éviscérée (une pratique copte). L’examen a également donné d’autres informations. 
«  La tête était détachée du corps et la momie présentait quelques fractures post-mortem, sans doute causées lors de manipulations antérieures  », peut-on lire dans un article publié en 2013, dans l’édition de Dunkerque.
Son exceptionnelle conservation. Elle s’explique par le mélange résineux et bitumeux appliqué sur sa peau, avant d’être couverte d’or et de bandelettes.



in LA VOIX DU NORD, édition d'Hazebrouck, 17 novembre 2016

mardi 22 novembre 2016

la mer, cette éternelle compagne, cette perpétuelle ennemie

Les inondations de ces derniers jours, liés à une pluviométrie exceptionnelle, à des terrains déjà gorgés d'eau, composés de sables pissards, à des cours d'eau paresseux alimentés depuis les pentes artésiennes pour la plupart posent le terrible constat : l'eau est présente partout et ce n'est pas parce que l'institution des wateringues est pluriséculaire que le problème n'est pas... Mais sur le littoral flamand, nous sommes cernés, entre deux fronts. L'eau douce dans l'arrière-pays, la mer face à la côte, voilà deux dangers que nous ne connaissons trop bien, à plus forte raison que des transgressions (appellées justement dunkerquiennes) ont été des épisodes qui ont modelé le paysage, la façon de vivre et la manière d'appréhender le territoire... C'eut été un problème bien léger et sans grande importance si il n'y avait pas un souci de taille: le littoral est anthropisé à l'extrême, les villes se sont étendues, les hommes y vivent et travaillent et les structures économiques y sont nombreuses et difficiles à transférer...

Depuis les débats sur le réchauffement climatique et la plus que probable montée du niveau de la mer, la prise de conscience se fait plus aigüe. Il ne s'agit désormais plus de conquérir des terres sur la mer depuis son retrait, de faire des digues et d'assécher les polders mais bien de préserver des acquis. Si les bonnes volontés individuelles sont acquises à la cause, il faut désormais une plus forte implication des pouvoirs publics or l'état, contrairement à ce qui peut se passer pour d'autres territoires, d'autres zones géographiques à risque, ne semble guère pressé de prendre le problème en profondeur...

Ci-joint donc un exemple de ce qui nous préoccupe avec le cas de Oye-Plage, avec les mêmes soucis que sur le polder gravelinois...

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OYE-PLAGE

Risque de submersion marine : l’enquête publique finie, le plan de prévention déçoit

Par JEAN-PHILIPPE DELATTRE

 
Ce lundi, en début d’après-midi, quelques Ansériens échangeaient sur leur situation, dans le hall d’entrée de la salle Dolto, attendant leur tour pour être reçus par le commissaire-enquêteur. Certains habitent le quartier des Escardines, d’autres la route des Dunes. Les deux secteurs les plus exposés au risque de submersion marine, d’après le plan de prévention des risques littoraux (PPRL) (lire ci-dessous). Plan contre lequel ces riverains sont venus exprimer leur mécontentement. «  Depuis 1994, on alerte les élus pour qu’ils effectuent des travaux afin de renforcer le cordon dunaire, explique Philippe Lemaire, habitant des Escardines, un lourd dossier sur le risque de submersion sous le bras. Beaucoup de promesses nous ont été faites. Aujourd’hui, on nous oblige à faire des travaux de mise aux normes dans les maisons, mais les élus devraient d’abord renforcer la dune et ensuite réétudier le PPRL. Parce que si la dune s’effondre, les maisons seront foutues, et ça n’aura servi à rien d’y faire des travaux. »

Pétition

En effet, des travaux de mise aux normes peuvent être imposés aux habitants des Escardines et de la route des Dunes (mais recommandés, seulement, dans d’autres quartiers), pour des raisons de sécurité et pour évacuer les habitants à secourir. Comme par exemple, la création d’un étage refuge obligatoire. «  Nous avons acheté une maison de plein-pied exprès pour notre retraite, expliquent Marie-Jeanne et Hervé Le Carpentier, originaires de Marcq-en-Barœul. Elle vaut 100  000  €, et on ne bénéficierait que de 3  000  € d’aide seulement pour faire faire un étage. Alors que nos combles ne sont pas aménageables et qu’on ne sait pas si les fondations supporteraient un nouvel étage. Rien que faire estimer cela nous coûtera cher.  » Comme d’autres, ces riverains s’inquiètent de savoir quels travaux seront obligatoires pour «  pouvoir être assurés ou pour pouvoir vendre la maison  ». Pour Jean-Paul, du quartier des Escardines  : «  C’est à l’administration, qui a validé les permis de construire aux Escardines, d’assumer ces travaux. » Ces obligations, subventionnées par l’État à hauteur de 40  %, doivent être respectées dans les cinq ans après validation du PPRL et dans les deux ans pour les Escardines.
 
Au total, à Oye-Plage, Gravelines et Grand-Fort-Philippe, près de 110 personnes se sont exprimées auprès du commissaire-enquêteur. «  Une mobilisation importante  », d’après lui. «  À Oye-Plage, seuls des habitants des Escardines et de la route des Dunes sont venus. Certains ont lancé une pétition contre le PPRL, qui a recueilli 85  signatures  ».

Les enjeux et les suites du plan
 
- Le constat. Suite à la tempête Xynthia, le 28 février 2010, l’État a lancé l’élaboration de plans de prévention de risques littoraux (PPRL). Dans la région du delta de l’Aa, Oye-Plage, Grand-Fort-Philippe et Gravelines sont concernés.
- Les objectifs du PPRL. Le PPRL a pour but de délimiter le développement urbain en fonction des zones à risques et la mise aux normes d’habitations exposées, notamment aux Escardines et le long de la route des Dunes. Des mises aux normes peuvent être imposées, par exemple, pour des raisons de sécurité. Ces obligations, subventionnées par l’État à hauteur de 40  %, doivent être respectées dans les cinq ans après validation du PPRL et dans les deux ans pour les Escardines.
- Les risques à Oye-Plage. Le PPRL répertorie les risques de submersion d’ici 2100. En cas de catastrophe, le quartier des Escardines serait rapidement inondé mais dans le reste de la commune, les parcelles agricoles seraient plus touchées que les habitations. Oye-Plage compte près de 5  400 habitants, dont environ 150 aux Escardines.
- Enquête publique : et après ? L’enquête publique, ouverte le 18  octobre, a pris fin ce lundi. Le commissaire enquêteur doit ensuite remettre un rapport dans un délai d’un mois environ à la préfecture. C’est cette dernière qui validera, ou pas, le PPRL.

in La Voix du Nord, édition de Calais, 22 novembre 2016

jeudi 3 novembre 2016

les pauvres de Flandre occidentale et littorale en 1762 et les juridictions compétentes



 Bien avant la naissance du concept d' "Etat-providence", la question de la pauvreté est au coeur de bien des débats. En effet, la charité fait partie des obligations du christianisme mais se heurte à une dure réalité: qui doit prendre en charge le nombre grandissant de pauvres? Certes, il y a bien l'aumône qu'est sensée pratiquer tout bon chrétien, il y a les communautés religieuses qui ont théoriquement un devoir d'assistance mais les villes ont les "tables des pauvres", ancêtres de nos C.C.A.S. , mais possèdent aussi leurs "dépôts de mendicité" à l'organisation quasi carcérale.
Le coût de ces prises en charges, notamment lors des périodes de difficulté financière, la mobilité des populations pauvres, la pression démographique, etc. , tout concourt à l'obligation de réglementer, quitte à obliger les mandeurs à retourner dans leurs villes d'origine au prix de dures tractations entre les échevinages concernés.

Ainsi, l'on assiste à la mise en place d'une réglementation trans-frontalière définissant les statuts, droits et obligations tant de ceux qui sont dans le besoin que des institutions. Si l' "Etat-providence" n'existe pas encore, la bureaucratie moderne est dejà sous-jascente dans ce type de réglement...

Force est de constater que ces questions restent d'actualité...
  


Règlement pour l’entretien des pauvres
(à Dunkerque, chez Nicolas Weins, imprimeur de la ville)

            Comme il arrive journellement des difficultés sur l’entretien des pauvres entre les Magistrats des Chef-Collèges de la West-Flandre & de la Flandre Maritime, lesdits Magistrats pour éviter toute contestation, ont réglé et arrêté ce qui suit.

ARTICLE PREMIER
            Que toutes personnes soit natives de la West-Flandre, soit natives de la Flandre maritime, mariées ou non mariées, ayant famille ou n’en n’ayant pas, pourront librement aller demeurer dans telle Ville, Bourg ou Paroisse desdits deux Départmens, qui conviendra mieux à leurs intérêts, sans être tenus de rapporter Acte de Garant à la décharge de la table des Pauvres de leur nouvelle Demeure, pourvu que lesdites personnes soient porteurs d’un certificat en bonne forme du Curé & des Juges de leur dernier domicile, qui justifie de leur profession de la Religion Catholique, Apostolique & Romaine, & de leurs bonnes vie & mœurs, & qu’en outre ils ayent une profession, métier ou vacation au moyen de laquelle ils puissent s’entretenir eux & leur famille dans le lieu de leur nouvel établissement.

I I
            Que toutes personnes natives de la West-Flandre ou de la Flandre Maritime y demeurantes, qui sont ou deviendront hors d’état à cause de leur incommodité, caducité, ou autre accident de gagner la vie, & d’y subsister avec leur famille, seront obligées de se retirer dans les lieux de leur naissance, pour y être entretenues ainsi que les autres pauvres, quand même ces mêmes personnes auroient été ou seroient secourues par quelque Table des Pauvres, en vertu de sentence ou en vertu de tel autre chef que cela pourroit avoir été fait.


I I I
            Au moyen de ce qui est statué ès articles précédens, tous Actes de garant ci-devant donnés par les directeurs des paroisses des departemens de la West-Flandre & de la Flandre maritime seront et demeureront nuls, & de nulle valeur & comme non avenus : défendons d’exiger & donner des actes de garant à l’avenir.

I V
Que les femmes et veuves suivront la condition de leurs maris & les enfans mineurs d’âge ou non mariés, celle de leurs pères & mères du vivant desdits pères ou mères; & en conséquence qu’une femme veuve ou ayant enfans d’un ou de plusieurs mariages précédens, tant elle que ses enfans mineurs d’âge & non mariés de quelque mariage qu’ils soient, seront entretenus même après la mort de son dernier mari si longtemps qu’elle demeurera en viduité par la Table des Pauvres du lieu de naissance du dernier mari; bien entendu, qu’après le décès de ce dernier mari & de la veuve, tous lesdits enfans seront renvoyés à la charge de la table des Pauvres du Lieu de la naissance de chacun d’eux respectivement, où seront aussi renvoyés pendant la vie desdits pères & mères les enfans majeurs d’âge & mariés.

V
            Que la naissance casuelle ne donnera point d’alimentation, mais seront tels les enfans réputés natifs du lieu du domicile actuel de leurs pères & mères, du quel sera en ce cas fait mention dans les registres des baptêmes.

V I
            Que tous les enfans bâtards sans exception ni distinction réputés natifs du lieu de la naissance de leurs mères, qu’ils suivront leur condition & devront être entretenus par la Table des pauvres du Lieu de la naissance de leurs dites Mères, soit filles ou veuves.

V I I
            Le présent règlement sera inviolablement observé & exécuté entre lesdits magistrats de la West-Flandre & de la Flandre Maritime, annullant tous les règlements antérieurs par eux faits contraires au présent: & touchant les difficultés qui pourroient naître par la fuite du tems sur l'exécution du présent règlement, Parties seront tenues de se pourvoir chacun devant son juge compétant, pour être par lui fait droit dans l’étendüe de son ressort, sans forme ni figure de procès & sans frais ainsi qu’il appartient

V I I I
            Déclarant les parties contractantes que le présent concordat ou règlement aura aussi lieu réciproquement à l’égard des autres magistrats de la Flandre orientale, walonne ou rétrocédée, qui voudront y adhérer ou accéder, laquelle adhésion ou accession sortira son plein & entier effet à l’égard desdites parties contractantes, soit qu’elle se fasse à la réquisition des magistrats de la Flandre Maritime, soit qu’elle se fasse à la réquisition de l’un ou l’autre magistrat de la West-Flandre.

Fait à Ipres ce sixième juin mil sept-cent cinquante.

J. ADRIANSEN, J. F. HYNDERICK
Pour la Salle et Châtellenie d’Ipres

B.H. SCHYNCKELE DE MONTIGNY, VANDERFOSSE
Pour la Ville et Châtellenie de Furnes

BEHAGLE, SEGERS
Pour la Ville et Châtellenie de Warneton

J. MANZEMAN, P.F. DE BAENST
Pour la Ville et Juridiction de Poperinge

D. VAN DAMME, P. F. PARET
Pour la Ville et Territoire de Wervick

            Messieurs les Avoué & Echevins de la Ville d’IPRES, déclarent en vertu de leur résolution du 18 avril 1750, d’accéder au présent règlement.          G. J. FLORISONE

            Par ordonnance de Messieurs les magistrats des Chefs-Collèges de la Flandre Maritime, représentans les états de la Province. LENGLE, conseiller-Pensionnaire & greffier dudit département.

            Les députés ordinaires aux états de la Ville de LILLE & châtellenies dudit LILLE, DOUAY & ORCHIES, qui ont vu & examiné le règlement ci-dessus, fait entre les magistrats des Chefs-Collèges de la West-Flandre & de la Flandre maritime, déclarant de l’approuver, & de vouloir bien s’y conformer, & consentent qu’il soit exécuté dans toutes les villes & communautés de leur Province : En foi de quoi, ils ont fait signer le présent acte par leur greffier dans l’Assemblée du vingt-deux may mil sept-cens cinquante.          signé: FRUICT


Collationné concorde à l’Original, Témoin conseiller-pensionnaire & greffier du département de la Flandre maritime.                LENGLE


Messieurs du magistrat de la ville & châtellenie de Furnes avertissent tous ceux qu’il appartient que messieurs des magistrats  des villes, châtellenies, pays et juridictions ci-dessous mentionnées, ont accédé au concordat du 6 juin 1750 qui précède, fait au sujet de l’Entretien des pauvres, afin que chacun s’y conforme, étant ordonné à tous les pauvriseurs & directeurs des Tables des Pauvres de la Châtellenie de conserver un exemplaire de cette ordonnance dans leurs archives. Fait au collège ce 25 juin 1761.         L. STRABANT
            Bailly, Bourgmaître & Echevins de la ville de Roulers par résolution collégiale du Premier Juillet 1750
            sousigné, P.G. DE MEULENAERE

Bourgmaîtres & Echevins de la ville de Loo, par résolution du 14 juillet 1750, soûsigné, B.A. DE CUYPERE

Bourgmaîtres & Echevins de la ville & port de Nieuport, par résolution du 8 août 1750, signé F.J. DE BRAUWERE

Bourgmaîtres, Echevins & conseil de la ville de Bruges, par lettre du 15 août 1750, signé J.V. VERHOEVE

Rewart, Bailly, Bourgmaîtres & Echevins de la ville de Dixmuyde, par résolution du 25 août 1750; signé F.J. RAMAULT

Prévôt & Jurés, Mayeur & Echevins de la Ville et Cité de Tournay, par résolution du 3 mars 1751, signé, P.J. DE PESTRE

Grand-Bailly, Bourgmaîtres & Echevins de la Ville de Menin, aussi Grand-Bailly & Echevins de la verge de Menin, par résolution collégiale du 27 juillet 1753, signé J.L. COUSYN & P.A. REMMERY

Bourgmaîtres & Echevins de la ville de Courtray, aussi Haut-Pointers & francs-Echevins de la châtellenie de Courtray, par résolution du 31 juillet 1753. signé, P.B. ROBYN & C.L. PARMENTIER

Bourgmaîtres & Echevins du Pays Franc de Bruges pour le Plat Pays du Franc, par résolution du 29 octobre 1760, signé, E. ODEVAERE
Et des territoires dépendants, annexes & contribuables dudit Pays du Franc:
MERCKEM, par résolution du 20 novembre 1760, signé M.E. SCHOTTEY
HARDOYE, par résolution du 21 novembre 1760, signé J.B. VAN COQUELAERE
GUYSEN, par lettre du 25 novembre 1760, signé B. D’HAUW
COOLSCAMPS, par résolution du 26 novembre 1760, signé J. AMERLINCK
ZYSSEELE, par lettre du 26 novembre 1760 signé J.B. VANDER  ESPT
CAPRYCKE, par lettre du 26 novembre 1760, signé E.B. DAUWE
RUDDERVOORDE, par lettre du 29 novembre 1760, signé M.E. VAN HOONACKER
CORTEMARCQ & HANTSAEME, par résolution du premier décembre 1760, signé CLAYSSOONE
PAYS de WYNENDAELE avec GHITS & WERCKEN, par résolution du quatre décembre 1760, signé P.J. MOKE
BEVEREN, par résolution du cinquième décembre 1760, signé J.A. VAN DEN BUSSCHE
WATERLANDT, par résolution du 16 février 1761, signé Pierre VERDICK
OOSTCAMP, par résolution du 28 novembre 1760, envoyé par lettre du 17 février 1761, signé VAN DELDERT
LICHTERVELDE, par lettre du 18 février 1761, signe B. DE VOS
St. GEORGE, par résolution du 18 février 1761, signé J.G. VAN ACKERE

Publié en la manière et place ordinaire, en présence de Messieurs NORBERT VAN VOSSEM & NORBERT VANDENABEELE, Echevins et Ceur-Heers de la ville de Furnes & Pays de Furne-Ambacht, ce 8 juillet 1761, témoin L. STRABANT

Ont aussi accédé au concordat du 6 juin 1750 au sujet de l’entretien des pauvres, messieurs les Bourgmaîtres & Echevins de la ville & échevinage d’Oudenburg, par lettre du 23 mai 1761, signé C.H. PULINX. Ecrite à Messieurs du magistrat de Nieuport, selon la notification faite à Messieurs du Magistrat de Furnes, par lettre du 23 juillet 1761, signé DE BRAUWERE

De plus, ont accédé audit concordat les magistrats de la ville & comté de Middelbourg en Flandre, par acte du 18 novembre 1761.
Les magistrats de la ville de Damme, Houcke & Meunickenreede, par résolution & acte du 10 may 1762, signé comme pensionnaire & greffier, G.B. de BIE.

Item, les Magistrats de la ville & port de Blanckenberghe, par résolution dudit jour de mai 1762, signé A.C.J. WALWEIN

Et les Magistrats de la ville de Ghistelle, par résolution du 11 may 1762. Et le tout suivant que Messieurs les Bourgmaîtres & Echevins du Pays du Franc de Bruges ont mandés à Messieurs les Bourgmaîtres, Land-houders, Echevins & Ceur-heers de la ville & châtellenie de Furnes, par leur lettre du 30 octobre 1762; en conformité de la notification que ces derniers ont faite à Messieurs de la cour de Cassel, par leur lettre du 19 novembre 1762, 
signé L. STRABANT