mardi 22 octobre 2013

un tour par la cité de la dentelle à Calais

 La cité de la dentelle à Calais est un musée vivant qu'il faut absolument visiter. Certes, tout le monde n'est pas nécessairement attiré par la mode ou la lingerie mais les expositions permanentes restent diverses et variées et refletent l'évolution d'un savoir pluriséculaire. Les galeries présentent autant de dentelles anciennes que modernes mais le "petit plus" reste ce que l'on peut découvrir au second étage : les galeries "techniques" montrant les machines nécessaires à la production de la dentelle mécanique et dont Calais a pour la lingerie le véritable monopole alors que Caudry s'est spécialisé dans les production dédiées à l'habillement.

Les machines Leavers, parfois centenaires, qui y sont exposées sont en parfait état de marche, avec leur système Jacquard, et si elles sont scrupuleusement entretenues, elles servent aussi à des démonstrations, ce que ne peuvent plus faire les dernières sociétés qui produisent ces dentelles.
 A noter aussi, et le détail n'est pas sans importance, un accueil excellent et un batiment très bien pensé qui offre des déambulations des plus reposantes...












Les ballets de Calais

 Si après la seconde guerre mondiale, la gare maritime de Dunkerque ne fut pas reconstruite et les ferries furent "exilés" à Loon-plage, il n'en fut pas de même à Calais... Les bateaux entrent et sortent du port, et les passagers débarquent immédiatement dans la ville, offrant au promeneur qui baguenaude sur la digue de mer le spectacle des allers et venues entre la côte française et les ports anglais, si proches des promeneurs qu'ils pourraient croire être en mesure de les toucher...





lundi 14 octobre 2013

en passant à la journée du poilu du Fort de Seclin

 Comme tous les ans, le Fort de Seclin organise sa journée du poilu. Le fort, seul de la ceinture Séré de Rivières à n'avoir pas été démoli par les combats de deux guerres est un bel exemple d'architecture militaire de la fin du XIXe siècle. Constamment en travaux, il accueille, outre le musée créé par les propriétaires des lieux et qu'il faut absolument visiter, de nombreux événements et reste un lieu privilégié pour des banquets ou des séminaires. Seule ombre au tableau, la météo qui pour une fois n'était pas clémente, mais il est vrai que cette année, l'été fut tardif et l'hiver précoce, c'est donc sous la pluie qu'après un samedi relativement ensoleillé, le dimanche se passa...

 Cette année encore, le fort Duhoux a organisé avec des passionnés, des collectionneurs, des troupes de reconstitution la traditionnelle journée du poilu, permettant au public de découvrir les soldats de la Grande Guerre, mais aussi des activités moins connues comme la forge militaire, l'infirmerie (allemande cette année) ou les manoeuvres. Du matériel était aussi accessible au public, chose plus difficile à faire dans nombre de musées.


 Les canons disposés sur les glacis permettent au public de les voir in situ mais surtout, à horaires réguliers, ce sont des tirs (à blanc) du canon de 75, fait par des servants d'artillerie en tenue bleu horizon qui ont attiré l'attention des spectateurs, leur donnant une idée des conditions d'un tir avec ce canon légendaire.









 Le musée, situé dans la caserne du front de gorge est un endroit à visiter pour la qualité du matériel exposé. Si certains sont en cours de restauration (et pas toujours visibles au public comme le char Renault FT17), certaines pièces sont rares et méritent réellement qu'on prenne du temps pour les admirer, notamment le 75 sur affût côtier, pièce rare s'il en est...















 Enfin, dans les casernes se tient pour un an une exposition à voir sur la vision de la Grande Guerre d'artistes contemporains qu'il serait dommage de dédaigner. 


 Rendez- vous donc au fort de Seclin qui vous réservera comme toujours le meilleur accueil...