vendredi 27 février 2015

pour la beauté des clichés (même s'ils ne concerent nos terres que de loin): quand les frères Seerberger montraient la guerre et l'armée


Les Frères Seeberger sont Jules Seeberger (1872-1932), Louis Seeberger (1874-1946), Henri Seeberger (1876-1956)sont nés d'un père bavarois installé en France et d'une mère lyonnaise, Jules (1872-1932), Louis (1874-1946) et Henri (1876-1956) Séeberger fondent en 1905 un atelier photographique familial.

Louis les rejoint et, ensemble, ils photographient le vieux Montmartre, puis étendent leurs travaux dans les grandes villes du Midi, les villégiatures de la Côte d’Azur ou la côte normande, les villes de cure ou de tourisme alpin, les champs de course, les petits métiers des ports ou de la campagne, les jardins publics, les jeux d'enfants.
 
Épaulés par leurs mère (Louise), sœur (Félicie) et épouse, Jules, Louis et Henri Séeberger s'attachent à documenter leur époque. La famille est modeste (le père, Jean-Baptiste, est employé de commerce), et unie autour de la photographie.
 
Les Séeberger se lancent dans la mode en 1909 (l'aîné, Jules, a 37 ans) et leurs premières photos paraissent dans La Mode pratique, en réponse à une commande de Madame de Broutelles, directrice de la revue. Ainsi les plus belles créations de la haute couture française de l'entre-deux-guerre sont photographiées par les Séeberger, qui découvrent au fur et à mesure de leur production, et avec un regard tranquille, cette micro-société à laquelle ils n'appartiennent pas. Une des séries de photos réalises à cette époque concernent la Boutique de Coco Chanel à Biarritz.

Vers 1925, Jules abandonne la photographie ; Henri et Louis continuent à fournir à la presse des photographies de mode et d’événements mondains jusqu’à la Seconde guerre mondiale.
En 1923, une agence d’Hollywood, l’International Kinema Research, leur commande des photographies documentaires sur Paris pour des décorateurs américains qui devaient recréer en studio le cadre de vie parisien. Ils y travaillent jusqu’en 1931, rejoints en 1927 et en 1930 par les deux fils de Louis, Jean, et Albert.












































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