jeudi 8 août 2013

aux clochers lillois

 Du haut du beffroi de l'Hotel de Ville, facile de repérer quelques clochers, tels Saint-Sauveur, au plus proche des lieux, reconnaissable par son style néo-byzantin et qui fit élevée après l'incendie en 1896 de l'édifice bati au XIVe siècle. Consacrée en 1902, elle constitue une curiosité indéniable dans le paysage cultuel lillois

 L'église saint-Maurice, superbe hallekerke à cinq nefs se repère de loin avec sa haute flèche ajourée. Elevée en pierre de Lezennes, sa blancheur retrouvée après bien des années de restauration illumine le paysage...

Dans la perspective offerte depuis le beffroi, deux témoins du XIXe siècle se cotoient. Les briques rouges et les festons de pierre de la Chambre de Commerce et de son beffroi, dessinés par Cordonnier, domine largement la cathédrale de Lille, édifiée à partir de 1853 sur l'emplacement de la Motte-Madame, le premier château de la Ville. Lille, devenue siège épiscopal en 1913, puis archidiocèse au début du XXIe siècle, n'a pu achever sa cathédrale que récemment sans pour autant réussir à terminer l'ambitieux programme de ses architectes : les guerres, les crises économiques ont vidé les caisses et il fallu se résoudre à joindre une façade plus austère que prévue qui tranche nettement avec les lignes du XIXe siècle d'un édifice qui voulait rassembler les plus beaux éléments des cathédrales de France.


L'église sainte-Catherine domine une partie du vieux Lille avec sa haute tour carrée aussi blanche que le vaisseau qui est à son pied...

 La paroisse saint-Michel, place Philippe Lebon domine le quartier de son clocher de pierre et de sa nef de briques
Sur la rue National, la haute fleche du sacré-coeur rappelle les sombres heures de la guerre de 1870. Edifice votif, il fut édifié à la suite d'un voeu de paroissien demandant que la capitale des Flandres soit épargnée par les combats et la présence des Prussiens...

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