mardi 7 août 2012

nuit bourgourgeoise sacrée

 La petite ville de Bourbourg, établie sur un canal, est un écrin muliséculaire. Close de murailles dès le IXe siècle en réponse aux invasions normandes (tout comme Bergues), la bourgade possédait un atout supplémentaire dans sa défense : les marais qui l'entouraient... Bourgbourg ou le Bourg dans le Brouck, dans le marais... Jusqu'à l'arrivée des Français, gagnant la ville au Traité des Pyrénées de 1659, elle reste enserrée dans des remparts simples. Dès lors, elle entame une activité économique de plus en plus intense entre brasseries, distilleries, brasseries, sucreries, sécheries de chicorée, minoteries et autres savonneries. Profitant de la proximité de Dunkerque et de Calais, la ville complète au XIXe siècle par l'arrivée du chemin de fer.
 L'église Saint-Jean-Baptiste a été édifiée à l'initiative des moines de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer qui percevaient la dîme de la paroisse. Incendiée en grande partie pendant la dernière guerre, elle a enfin terminé sa restauration, en la parachavant par l'installation du Choeur de Lumière de Caro, dans le choeur du XIIIe siècle, seul à remonter à cette époque avec celui de Saint-Georges-sur-l'Aa, entre Bourbourg et Gravelines.

 Le portail du début du XIIIe siècle étonne par sa simplicité...

 Quant au carillon, incontournable en nos terres, il compte 37 cloches...

 Un sanctuaire à visiter le jour pour le choeur de lumière et surtout la fameuse châsse de la dormition de la Vierge, rare dans son thème et merveilleuse pour le "miracle" qu'elle relate... mais aussi de nuit pour mieux discerner les variations des briques et redécouvrir les lignes élancées sous la lumière chaude des spots.

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