A partir de la deuxième moitié du XVI° siècle,
en Flandre, le Moyen-âge cède définitivement le pas à la Renaissance, laquelle
est, au moins au XVI° siècle, bien marquée par l'influence de l'Italie dont, au
reste, les relations d'affaires avec la Flandre étaient réelles depuis quelques
siècles déjà.
En
architecture, l'on assiste certes au maintien des structures traditionnelles,
héritées du gothique ou de la dentelle de pierre à la brabançonne, mais aussi à
la modification italianisante de la décoration, en raison principalement des
courants lombards, florentins et romains par suite des influences de cour,
d'ecclésiastiques ou de riches négociants en commerce avec l'Italie, ou encore
de Jésuites maîtres d'œuvre de la Contre-Réforme Catholique.
Cette
évolution, qui a pu être qualifiée de conversion à la poétique des ordres ou à
la métrique des frontons, n'empêche pas le goût local de s'exprimer par
l'emploi des pignons gothiques en escalier et des lucarnes, et de façon plus
moderne, pour l'Europe du bois de cette époque, par l'alternance de la pierre
de taille blanche et de la brique rouge du pays.
L'autre
trait fondamental, accentué au XVII° siècle, est la transposition sur les
façades, désormais décorées à la façon des bahuts flamands, chefs-d'œuvre des
escrigniers locaux, de la richesse et de la truculence d'un peuple flamand
désireux de vivre pleinement, notamment sous les Archiducs Albert et Isabelle,
pendant les trêves intervenues au cours de ces siècles de guerre de religion
mâtinées de tentatives d'indépendantismes. Triomphent alors sous la Renaissance
Flamande, les bulbes, les gradins et ailerons, les consoles à volutes, les
têtes d'anges et masques de monstres, les cariatides, cornes d'abondance,
corbeilles de fruits et lions de Flandres.
L'architecture
militaire elle-même n'échappe pas à ce phénomène d'embellissement et les
façades s'aèrent: les fenêtres à meneaux en croix font leur apparition, les
tours deviennent plutôt des tourelles. Le château d'Esquelbecq possède neuf
tours rondes surmontées de toitures coniques et pignons à redans, tandis qu’à
Steene, le Zylof compte quatre tours Renaissance octogonales, une aile droite
qui déploie courbes et pignons à volutes et un appareillage local de pierres et
de briques. Contemporaines, les portes lilloises de Roubaix et de Gand offrent
un aspect militaire civilisé par l'emploi des matériaux locaux et des lucarnes.
C'est surtout dans l'architecture civile urbaine que s'épanouit la Renaissance
Flamande, y compris en Artois avant la conquête française. L'Hôtel de ville
d'Arras est complété en 1572 par une aile Renaissance tandis que s'élèvent au
XVII° siècle les maisons des deux places à arcatures en grès, à pignons à gradins
et ornementation fine et abondante. A Hesdin, la bretèque de l'Hôtel de ville,
de 1629, est richement décorée; à Aire-sur-la-Lys, le bailliage, à la charnière
des XVI° et XVII° siècles, présente sur la frise nombre d'entrelacs, de
trophées et de rosaces.
En
Flandre, à Hazebrouck, le collège des Augustins accuse encore un aspect
médiéval dans son aile gauche de 1518 et ses trois belles niches gothiques en
son centre, mais l'année 1616 voit apparaître sur l'aile droite volutes,
cartouches et rinceaux. Le Landshuys de Cassel compte des fenêtres ogivales au
rez-de-chaussée mais s'orne de colonnes à la porte d'entrée et d'un modillon
Renaissance à la corniche. L'Hôtel de ville d'Hondschoote, de 1558, présente
simultanément les caractéristiques du gothique et de la renaissance avec ses
pignons à degrés, sa porte en arc surbaissée à crosses végétales, ses baies à
meneaux, ses moulures, sa tourelle surmontée d'un toit à bulbe et l'inévitable
alternance de briques et pierres sur sa façade arrière. A Bergues, le Mont-de-Piété
de 1629 est italianisant: la façade, où l'horizontalité l'emporte sur la
verticalité, est divisée par des cordons et les fenêtres, bien encadrées, ne
présentent pas de croisillon et sont séparées par de larges trumeaux et
surmontées de frontons; le haut pignon présente une ornementation exubérante
avec de nombreuses niches et cartouches en placage. C'est ici la patte de
Wenceslas Coebergher (1560-1634) qui, comme son contemporain Rubens, est parti
plusieurs années en Italie avant d'entrer en 1604, en tant qu'ingénieur et
architecte, au service d'Albert et Isabelle, tout comme Rubens, peintre
officiel de la cour des archiducs
depuis 1609. Coebergher a fait édifier entre 1619 et 1633 une vingtaine de
Monts-de-Piété.
Rapidement
le style baroque qui s'impose dans l'architecture religieuse et officielle et à
partir de 1630, devient omniprésent dans notre architecture. Le beffroi de
Veurne (Furnes), de 1628, est de structure gothique mais quasiment baroque,
comme la tour de Saint-Amand de 1633, par le foisonnement de son ornementation
supérieure. L'origine de la mode baroque en Flandre est sans doute religieuse:
les architectes Jésuites, en grâce auprès des archiducs, sont essentiellement
Hoeymaker, de Tournai (1599-1626) et Dublock, de Mons (1583-1656) auquel on
doit notamment la chapelle du lycée de Saint-Omer, construite de 1615 à 1629.
L'ancienne façade du collège de Douai est érigée en 1591 à partir de plans
expédiés de Rome où le style de la Contre-Réforme Catholique semble être né à
l'occasion de la mise au point en 1573 du projet de l'église du Gesu, dont le
style de façade se retrouve incontestablement imité dans la Flandre du XVII°
siècle.
La
tour (1633) de l'ancienne abbaye de Saint-Amand élevée entre 1626 et 1640
d'après les consignes de Nicolas Du Bois, abbé de Saint-Amand (1622-1673) est
tout à fait baroque: haute de plus de 80 mètres, elle est surmontée d'un dôme
octogonal divisé en cinq étages et surchargé de courbes, volutes, placages
extrêmement denses et riches. Bien que le courant baroque en Europe soit
d'origine italienne, romaine surtout, et bien que l'influence espagnole sur
l'architecture flamande n'appartienne qu'au domaine du mythe à écarter
définitivement (car limitée à la Contre-Réforme Catholique, à certaines
techniques de fortifications, et à la mode vestimentaire du début du XVII°
siècle), cette tour fait irrésistiblement songer à la Clerecia de
Salamanque, édifiée en 1617. Mais rien d'étonnant à cela, dans une Europe
baroque, partout tributaire de l'Italie.
S'inscrivent
très bien dans ce cadre historique architectural, les constructions de Lille en
Flandre Gallicante ou Wallonne dont le gentilhomme florentin Ludovico
Guiccardini écrivait dans son ouvrage imprimé chez Plantin à Anvers en 1582 que
l'on la tenait "pour la principale, pour le fait des marchands après
Anvers et Amsterdam entre toutes ces villes des Pays-Bas sujets au roi
catholique". Ce qui reste de l'hôtel Beaurepaire de 1572 encore
visible rue Saint-Etienne, même si 1572 passe pour être une année de restauration
partielle de l'ancienne maison des Templiers, fait irrésistiblement penser par
l'italianisme d'abord, à une façade sur cour de la maison de Rubens à Anvers,
par l'allure générale d'autre part, au bailliage d'Aire-sur-la-Lys, de 1598, où
les influences italianisantes en façade la disputent aux croisées ogivales du
péristyle. Des spécialistes y ont vu aussi une présence du style malinois du
XVI° siècle, agrémentés de spécificités lilloises que nous qualifierons plus
génériquement de flamandes méridionales comme à Aire-sur-la-Lys, à savoir:
couronnement classique, piliers stylisés du rez-de-chaussée, candélabres et
ornementation. Les nouvelles boucheries, construites en 1550 sur la
Grand-Place, dans le style de Gand, Bruges et Bruxelles, mariaient élégamment
les formes gothiques à une décoration italianisante: façade en brique mais
cadres des baies en pierre, triple pignon à escaliers reliés par une claire
voie sculptée, portes et fenêtres ogivales, rampe de fer ouvragée, tabernacles
pour statues de la vierge à l'enfant et de saintes. Au sommet du pignon central
rugissait le Lion de Flandre tenant une bannière de laiton. N'hésitons pas à
verser une larme furtive: ce splendide bâtiment fut abattu en 1717 pour
permettre la construction de la Grand'Garde.
La
nouvelle Halle, Grand-Place, à côté de la vieille, stoïque depuis le XIII°
siècle et qui regardait vers l'actuel Opéra, fut construite en 1594-1595 par jean Fayet, maître des œuvres de la
ville. Cette halle qui offrait de fortes analogies avec l'Hôtel de ville de
Furnes, manifestait le goût du magistrat pour l'emploi des ordres antiques,
corinthien et composite et l'ornementation déjà utilisée par les huchiers et
escrigniers flamands... Difficile ici de ne pas déceler l'influence anversoise
de l'architecte et éditeur de manuels Hans Vredeman de Vries et un air de
parenté avec les hôtels de ville de Leiden ou les maisons d'Enkhuizen dans les
Pays-Bas du nord. A la porte de Gand aussi, les consoles latérales sont, somme
toute, des pierres sculptées à la façon des pièces de bois des escrigniers.
D'une façon générale, les pignons à gradins et ailerons à volutes abondèrent
dans la cité des marchands, avant d'être détruits au XVIII° siècle...
A
partir des années 1600, des années de paix relative, le magistrat de Lille
s'efforça de faire remplacer le bois par la brique et la pierre. les maisons de
bois typiques à Lille étaient notamment sises au coin de la rue Grande chaussée
et du marché aux fleurs. Le magistrat supporta toutefois les pans de bois
maçonnés de briques, à châssis non revêtus, ou bien à châssis revêtus par la
maçonnerie des trumeaux.
A
partir des années 1620, les influences bruxelloises se firent pressantes.
L'architecte Franquart mit à la mode les cartouches auriculaires, le tailleur
d'images Roland Maille exporta l'exubérance bruxello-anversoise à la Rubens.
les ateliers de pierre sculptée se multiplièrent et donnèrent aux constructions
lilloises contemporaines cet air cossu, voire touffu et pré-baroque
italianisant qui les caractérise si bien. De ces années 20 et 30 sont la maison
des Vieux-hommes, rue de Roubaix, le Mont-de-Piété de la rue du Lombard,
initialement très proche de celui de Bergues, et dont la verticalité abrupte
est aimablement adoucie par un jeu de cordons horizontaux, la maison de Gilles
de la Boé, dite maison flamande, dont il manque aujourd'hui les pignons à
volutes et les statuettes même si demeurent les consoles à volutes, sous les
niches, quelques maisons particulières rue de Paris et sur la Grand-place près
de la Bourse, rue des Trois Couronnes.
A
partir des années 1640, se diffuse à Lille comme dans tous les Pays-Bas, du
Nord comme du Sud, le recueil de meubles du maître hollandais Krispijn Van Den
Passe, dont s'inspirèrent tous les escrigniers flamands de l'époque. Julien
Destrée, présenté comme le promoteur du baroque décoratif flamand à Lille,
avait été lui-même escrignier, ce qui explique que la Bourse, commandée en 1652
sur ordre de Philippe IV d'Espagne, comte de Flandre, fut un fabuleux bahut
flamand posé sur la Grand-Place. Maniéristes ou baroques sont les quatre portes
saillantes des quatre façades, la scansion répétée à l'extrême des baies du
rez-de-chaussée et la colonnade de la cour intérieure. plus classique, l'emploi
des ordres, le soubassement à bossages et l'ordonnance générale du bâtiment.
Bien typique de la Renaissance flamande du XVII° siècle sont les lignes
horizontales barrant la verticalité, l'emploi de la brique rouge, de la pierre
de taille blanche et du grès, les lucarnes, le campanile, les cornes d'abondance,
les cariatides gainées et fortement expressives par opposition à leurs
homologues italiennes, les têtes de léopards, les ogives et les guirlandes de
fleurs, les têtes humaines de tous les âges, charmantes ou hilarantes selon les
cas.
De
la même veine aussi, même si l'exubérance est nettement moins présente, sont
les riantes maisons de 1666 du quai de la Basse-Deûle (aujourd'hui Avenue du
Peuple Belge), face à l'Hospice Général du XVIII° siècle, tellement plus
austère, ainsi que les bâtiments de 1664 de l'Hospice Gantois qui encadrent la
Salle des Malades du XV° siècle et où il faut avant tout contempler avec
ravissement la merveilleuse porte avec mauclair et imposte sculptés.
La
conquête française n'empêcha pas l'art flamand de demeurer productif dans la
deuxième moitié du XVII° siècle. L'Hôpital de Seclin, édifié de 1634 à 1701,
perpétue la tradition flamande par ses placages décoratifs baroques, par ses
pignons à degrés, ses lucarnes et fenêtres, son appareil en briques rouges et
pierres blanches.
A
Lille, la transition du style flamand lillois au classique français du XVIII°
siècle, ménagea quelque peu les techniques autant que les mentalités et
détermina même l'éclosion de ce qu'il est convenu d'appeler le style
franco-lillois. Les alignements de la Citadelle engendrèrent ceux du Beau
Regard, près de la Bourse, en 1687 et les immeubles Anselme Carpentier du
Rihour à la Grand-Place, mais toujours avec l'alternance de brique rouge et de
pierre blanche et le maniérisme décoratif à la Flamande. Les amours joufflus de
Lepautre et d'Abraham Bosse, agrémentés de rinceaux enroulés de fleurs
entrelacés et de corbeilles de fruits, remplacèrent doucement les angelots de
Francquart et leurs guirlandes de fleurs et de fruits, ainsi que cela apparaît
sur quelques hôtels particuliers, et quelques maisons des rues Esqermoise,
Grande-Chaussée et Lepelletier. Désormais, l'ornementation se décline dans les
frontons courbes, les bandeaux verticaux, les cartouches, les
trumeaux-pilastres, et dans l'espace entre les baies de chaque étage, sur un
mode simplifié par rapport à l'antérieure exubérance flamande. De bons exemples
en sont donnés par certaines maisons 1700 de la rue du Nouveau Siècle, ou
d'autres, dans un style plus versaillais, à l'entrée de la rue royale.
Prenons
deux exemples précis et aisément consultables à l'œil. Tout d'abord, l'Hôtel
d'Ailly d'Aigremont, bâti en 1703 par un lillois, anversois de souche mais tout
pénétré des concepts architecturaux italiens et français, aujourd'hui hôtel de
commandement du Gouverneur militaire de Lille, à l'angle des rues de Roubaix et
des Canonniers. Ce qui est lillois, c'est l'emploi de larges consoles peu
saillantes mais décorées par un motif de cartouche, c'est la diversité des
matériaux, pierres et briques, c'est la décoration du pavillon qui fait face à
la rue des Canonniers, toutes inspirées de l'art des tailleurs d'images lillois
et qui nous renvoie ici aux escrigniers du XVII° siècle flamand. Ce qui est
français et classique, c'est la façade de l'hôtel, ses travées, l'emploi des
ordres dorique et ionique, le fronton triangulaire, l'ordonnancement général
marqué par l'harmonie et l'élégance, et enfin l'ornementation à la Lepautre du
pavillon déjà nommé, quoique mâtinée de réminiscences du baroque flamand.
L'autre
exemple est d'autant plus intéressant qu'il est plus tardif, c'est le seul
vestige de l'Hospice Saint-Sauveur, daté de 1730. La galerie du rez-de-chaussée
et l'étage qui la surplombe évoquent le cloître de la Bourse de Destrée mais
avec une prédominance inversée, l'étage apparaissant plus imposant: l'on est
ici assez proche de la façade intérieure de la Porte royale de la Citadelle;
l'ordonnance ionique s'appuie sur une console sculptée, la décoration végétale
traditionnelle est sobre, l'alternance
locale de la pierre et de la brique fait la part belle à la pierre blanche, les
cornes d'abondance à la flamande baroque sont contrebalancées par deux
personnages finement drapés à la française et qui présentent des médaillons
ovales comme dans nombre d'édifices baroques du XVIII° siècle.
En
ce qui concerne les arts militaires, la Flandre change de visage avec l’arrivée
des Français. S’il restait bien quelques forteresses médiévales dont les plus
belles menaçaient ruine, elles ne correspondaient plus depuis longtemps aux
impératifs de la poliorcétique. Les villes importantes étaient cernées de
remparts bastionnés, suivant en cela les exemples italiens. Sanderus signalait
des murs de terre pour protéger Armentières mais les autres villes telles
Bergues et Lille ou encore Douai avaient une ceinture de remparts en briques,
matériau il est vrai abondant en Flandre. Quand Vauban entreprit de constituer
le Pré carré, il n’eut parfois qu’à modifier des ouvrages existants. Le
Maréchal d’Humières démantela les derniers châteaux. La seigneurie en ruines
d’Erquinghem-Lys servit de remblais aux murs de la citadelle. Le château de
Comines, édifié en 1385 par Jean de la Clyte, servit aux artilleurs français
pour s’entraîner. Non seulement le nouveau maître des Flandres ne pouvait
accepter l’existence d’hypothétiques points de résistance, mais ces reliquats
médiévaux ne correspondaient pas aux plans dressés par Vauban. Ce dernier
remaniait des ensembles souvent inspirés par le Comte de Pagan et par le
néerlandais Coehoorn. C’est avec génie qu’il impose sa marque dans le paysage
castellologique flamand, lui confirmant si besoin en était sa position
hautement stratégique... L’ingénieur fit de Dunkerque un port de guerre pour
servir de base pour les capres et corsaires comme Jean Bart ou Forbin. il renforça d’autres villes comme
Bergues et Gravelines. Les modifications les plus sensibles résident dans la
création de forts secondaires pensés comme de véritables camps retranchés pour
défendre les points de passage stratégiques. On pense alors à Fort-de-Scarpe,
près de Douai ou aux Forts Louis et Vallières près de Dunkerque. L’œuvre
majeure, illustration parfaite de la poliorcétique française est cependant à
Lille. En effet, c’est dans un marais, lieu le moins commode qui soit, que Vauban
et Simon Vollant édifient la «Reine des Citadelles». S’intégrant parfaitement
dans le paysage pour offrir le moins de prise possible aux boulets ennemis,
devant loger les troupes en temps de paix et être le dernier réduit défensif en
cas de guerre, c’est une «petite ville» (traduction d’ailleurs de l’italien
«Cittadella») qui s’organise. Les prévisions de Vauban furent couronnées de
succès en 1708. La citadelle, vaillamment défendue par le Maréchal de Boufflers
- dont elle porte aujourd’hui le nom - résista longtemps après la chute de la
ville et les Autrichiens ne la prirent qu’à la suite de la capitulation de ses
défenseurs.
Le
XVIII° siècle démontra que l'évolution engagée en Flandre française vers un
style plus dépouillé, classique français, basé sur des alignements de pierre
blanche, fut irréversible.
François Hanscotte & Eric Vanneufville - "Vues de la Flandre monumentale, de Dunkerque à Douai, du Siècle d'Or à l'an 2000", 2001, Dunkerque,
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