In Portraits de
villes (plans-reliefs, la conquête de l’espace) in - Le Petit Journal des grandes expositions n°327 du 5 avril
au 29 juillet 2001, Palais des Beaux-arts de Lille, Réunion des Musées
nationaux, Ville de Lille.
« Au XVIIe siècle, on généralise la construction de
règles métalliques (laiton) plates de la l’un pied ou d’un tiers de pied.
Ces instruments portent généralement des divisions en pouces
eux-mêmes divisés en douze lignes. On avait ainsi à sa disposition les
divisions les plus usuelles du système de mesure des longueurs. Le pied de roi
est souvent utilisé comme un compas de proportion.
Le compas de proportion, véritable « règle à calculer »
fondée sur les systèmes sexagésimaux, fut d’un usage général jusqu’au début du
XIXe siècle, époque à laquelle le système décimal le rendit caduc. Il est
constitué de deux règles plates de même longueur, articulées autour d’une
charnière plate. Déplié, il a la longueur d’un pied. Sur chacune des faces se
trouvent gravées des lignes rayonnant à partir du foyer de la charnière et
déterminant les échelles fondamentales : les parties égales, les plans,
les cordes et les solides. On trouvait également les échelles des sinus, celles
de tangentes, ainsi que celle des calibres et des poids des munitions d’artillerie.
Son principe de fonctionnement est proche de celui de la
règle à calculer, mais sans reglet mobile, on utilise pour cela un compas à
pointe sèche. Le compas de proportion permettait de résoudre les problèmes
courants d’arithmétique, de géométrie et de trigonométrie, ainsi que ceux liées
aux charges de poudre. »
ou s'en procurer un ?
RépondreSupprimersur ebay !
RépondreSupprimerIl en existe un exemplaire au musée des invalides à paris sous le nom de règle d'artilleur
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerOù trouver l'explication de son fonctionnement?