De retour avec ses
légions d'une difficile campagne en Bretagne, César doit affronter les
Belges... Deux navires de transport sont séparés du reste de la flotte...
in Guerre des Gaules, Livre IV,
55 avant JC
37. " [Ses] navires
débarquèrent environ trois cents soldats qui se dirigèrent vers le camp romain;
mais les Morins, que César, en partant pour la Bretagne, avait laissés
pacifiés, cédant à l'appât du butin, les entourèrent avec un nombre d'hommes d'abord
peu considérable, et les invitèrent à déposer les armes, s'ils ne voulaient pas
être massacrés. Comme ceux-ci, ayant formé le cercle, se défendaient, ils ne
tardèrent pas à avoir autour d'eux quelque six mille hommes, accourus aux cris.
Quand il apprit la chose, César envoya au secours des siens toute la cavalerie
qui était au camp. Pendant ce temps, les nôtres tinrent tête à l'attaque: plus
de quatre heures durant, ils combattirent avec un grand courage et tuèrent
beaucoup d'adversaires tout en n'ayant que peu de blessés. Quand notre
cavalerie apparut, les ennemis jetèrent leurs armes et prirent la fuite : on en
fit un grand massacre.
38. César, le lendemain, envoya
son légat Titus Labienus avec les légions qu'il avait ramenées de Bretagne,
chez les Morins qui s'étaient révoltés. Ceux-ci, les marais étant à sec, ne
pouvaient s'y réfugier comme ils l'avaient fait l'année précédente; ils
tombèrent presque tous entre les mains de Labienus. Par contre, les légats
Quintus Titurius et Lucius Cotta, qui avaient conduit les légions sur le
territoire des Ménapes, après avoir ravagé leurs champs, coupé leur blé,
incendié leurs maisons, durent revenir auprès de César, parce que les Ménapes
s'étaient tous cachés dans de très épaisses forêts. César fit hiverner toutes ses
légions chez les Belges. (...)"
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