mardi 28 janvier 2020

Gravelines en 1789 : etat des lieux

in Victor-Eugène Ardouin-Dumazet - Le Nord de la France en 1789, Flandre, Artois, Hainaut - Régis Lehoucq éditeur, Lille, 1989 (l'édition originale est un ensemble d'articles dans l'Echo du Nord, parus à la fin du XIXe siècle)



GRAVELINES était une ville très forte pour le temps, ayant comme gouverneur le lieutenant-général de Pontécoulant et le chevalier de Durfort pour lieutenant de Roi. L'artillerie avait pour directeur le capitaine Thomassin, le génie, le capitaine Lauwereyns.
 
La ville avait pour grand bailli, comme Bourbourg, le vicomte de Vaudreuil, comme bailli, M. Deghels; comme mayeur, M. Simonis. Le reste du corps municipal était composé de cinq échevins, un conseiller pensionnaire, un greffier et un trésorier. Il y avait deux médecins, un notaire et cinq procureurs.
 
En sa qualité de ville maritime, Gravelines avait un tribunal d'amirauté.
 
Il n'y avait pas de couvents, mais les membres du Magistrat étaient marguilliers nés de la paroisse.
Une seigneurie de la Morlière ressortait, pour les causes civiles, au Magistrat de Gravelines: elle avait pour seigneur M. Magalon, comte de la Morlière, lieutenant-général des armées du Roi, maître de la garde-robe de la Reine. 
 
Cette seigneurie avait grand bailli, échevins, sergents, etc. Tout petit prince a des ambassadeurs...

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