in Victor-Eugène Ardouin-Dumazet
- Le Nord de la France en 1789, Flandre, Artois, Hainaut - Régis Lehoucq
éditeur, Lille, 1989 (l'édition originale est un ensemble d'articles dans
l'Echo du Nord, parus à la fin du XIXe siècle)
GRAVELINES était une ville très
forte pour le temps, ayant comme gouverneur le lieutenant-général de
Pontécoulant et le chevalier de Durfort pour lieutenant de Roi. L'artillerie
avait pour directeur le capitaine Thomassin, le génie, le capitaine Lauwereyns.
La ville avait pour grand bailli,
comme Bourbourg, le vicomte de Vaudreuil, comme bailli, M. Deghels; comme
mayeur, M. Simonis. Le reste du corps municipal était composé de cinq échevins,
un conseiller pensionnaire, un greffier et un trésorier. Il y avait deux
médecins, un notaire et cinq procureurs.
En sa qualité de ville maritime,
Gravelines avait un tribunal d'amirauté.
Il n'y avait pas de couvents,
mais les membres du Magistrat étaient marguilliers nés de la paroisse.
Une seigneurie de la Morlière
ressortait, pour les causes civiles, au Magistrat de Gravelines: elle avait
pour seigneur M. Magalon, comte de la Morlière, lieutenant-général des armées
du Roi, maître de la garde-robe de la Reine.
Cette seigneurie avait grand
bailli, échevins, sergents, etc. Tout petit prince a des ambassadeurs...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire