mardi 5 novembre 2019

« Over dyk ».


In. Claude Seignolle, Les Evangiles du Diable, collection Bouquins, Laffont, Paris, 2e édition 1998
 
« A Westcapel, en Flandre, un jeune homme faisait la cour à une jeune fille. La nuit venue, il s’endormit. A minuit, il entendit la mère de la jeune fille dire à celle-ci : « Allons, il est temps de partir. » alors, elles allèrent ensemble dans la cave, y prirent un onguent en en enduisirent un bâton en disant : over dyk, ovar dal, Waer Duyvel ons dragen zal (par-dessus les rivières, par-dessus les vallées, où le Diable nous portera). 
Puis elles s’envolèrent et arrivèrent à un palais où il y avait de belles princesses. Le jeune homme, voyant cela, se dit : « Si je faisais de même ». Et il fit en effet ce qu’il venait de voir et aussitôt il fut emporté dans les nues et parvint auprès de celle qu’il aimait. Alors les deux femmes lui dirent : « Si tu veux rester ici, il faut nous donner ta signature » Mais au lieu d’écrire son nom, il écrivit celui de la Vierge Marie ; et à l’instant les deux sorcières disparurent. »

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