le blog, j'avoue est un peu en sommeil... mais je ne suis pas inactif pour autant
retrouvez de nouveaux articles, textes, et videos sur la Flandre sur la page facebook du LIHF
le blog, j'avoue est un peu en sommeil... mais je ne suis pas inactif pour autant
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Oui, je sais, longtemps que je n'ai pas mis en ligne de nouveaux articles, c'est vrai que je suis coupable d'être fort pris par le facebook du Lihf (L'Information Histoire de Flandre) à Bailleul. La structure étant encore une fois fermée au public à cause des restrictions Covid, il faut pallier la fermeture par une plus grande activité sur le web... et facebook est tres chronophage.
Néanmoins quelle "belle" surprise ce matin quand la plateforme Blogger qui est le support de ce blog m'envoie un message qui arrive au moment du premier café ! Je n'avais dejà pas gouté sans préavis ni message la série Histoiresdunord2 mais là.. suprise...
Je vous en laisse découvrir la teneur...
1. L'article en question n'est absolument pas polémique ni raciste, c est la mise en ligne d une conférence.. Rien de politique, c'est une étude sur les migrations en Flandre française depuis le passage dans le giron français soit de Louis XIV à aujourd'hui. Il faut croire que les modérateurs ne lisent pas les textes qu'ils censurent ou alors ils sont anti immigration belge, dont je suis par la ligne maternelle, issu. Oui je suis un immigré flamand de 4e génération !
2. La conférence a fait l'objet d'un signalement... certes mais par qui ? Personne ne le dit et nous n'avons eu ici AUCUN message, aucun commentaire hormis un lecteur apportant des précisions, Rien du contradicteur courageux, rien de Blogger, juste ce message et quand on pointe le lien, on abouti à un message qui dit que le contenu a été supprimé
3. j'adresse une protestation immédiatement et au final vers 13 h je reçois un message qui me dit que l'article a été, après examen, rétabli... je vous en laisse juge
Evidemment on s'empresse de vérifier et voici donc l'article republié...
Tadaaaaa! et bien non...
Nouveau message, j''attends d'eux l'adresse mail du signaleur, c'est la moindre des choses d etre confronté à son accusateur... et je m'étonne de leur empressement à rétablir la page incriminée, ainsi que la vitesse de réaction: publié en avril 2019, censuré en mai 2021 !!! Bravo, je frémis à l'idée de contenus haineux et non historiques...
Il est précisément 16h44 et la page est toujours noire !!! Quant à l'effacement de Histoiresdunord2, je n ai jamais eu de réponse, là j'en espere une au moins.
Au fait j ai aussi demandé à m'entretenir à un des responsables de leur censure... sépulcral silence.
Conséquence, je paie un hébergement chez Ionos, je vais donc prendre mes soirées de liberté (m'en fous les boites de nuit dont fermées juque nouvel ordre) et vais donc recreer Histoiresdunord ailleurs, elle n'est pas belle la vie ? #blogger on attend une réponse, siouplait !
Rien à voir avec l'Egypte, aucun lien de parenté avec Milady...par contre, avec la Flandre en général et Bailleul en particulier...
Pharaon de Winter voit le jour à Bailleul en1849. Troisième d’une fratrie de douze, la famille est modeste. En 1861, il quitte le cocon familial pour Bruges où il loge chez une tante. C’est à qu’il entame sa formation artistique pour entrer en 1869 à l’école des Beaux-Arts de Lille. En 1872, nouveau départ pour Paris et son école des beaux-arts où il œuvre dans l’atelier d’Alexandre Cabanel et fréquente Carpeaux et Pierre Puvis de Chavannes.
Sur un plan personnel, sa vie est douloureuse. Marié à son modèle Angèle Charlet en 1877, il nait un fils de cette union, mais mère et enfant décèdent en 1879. Dix ans plus tard, il convole encore en justes noces avec Marie Julie Fagoo avec qui il a deux enfants, Zéphir et Rosa
Sa carrière se fait surtout dans les Salons où ses tableaux portent sur de nombreux thèmes ; portraits, paysages, scènes d’intérieur et sujets religieux.
En 1887, il devient le directeur des cours de dessin et de peinture à l'école des beaux-arts de Lille où il assure la formation de nombreux peintres.
Très attaché à sa Flandre natale, Pharaon de Winter est un portraitiste qui inscrit dans le réalisme de la tradition flamande, son art est intime et grave, et parle aux esprits réfléchis.
L’âge venant, il est victime de troubles de la vue à partir de 1912 et subit six opérations aux yeux en pleine occupation ennemie. A ces difficultés s’ajoute s'ajoutent l'éloignement de son fils Zéphyr, retenu sous les drapeaux à la veille de sa libération du service militaire.
Attaché à Bailleul, les derniers assauts allemands d’avril 1918 rasent sa ville, détruisant la maison paternelle, sa propre demeure et son atelier
Mort à Lille le 22 juin 1924, c’est au cimetière de Bailleul qu’il est inhumé
Quant à sa prospérité, elle est assurée à Bailleul où la rue où il a grandi est baptisée de son nom à 1930. Par ailleurs, la ville de Lille a donné son nom à la ruelle qui relie la rue d'Angleterre et la rue Négrier, près de l'école des beaux-arts du temps où elle était située face à l'école de musique, place du Concert.