A quelques pas de la Neckerstor se devine aisément la forme nouvelle dans le paysage mural de Bergues de la Porte de Cassel. Inutile de revenir sur le programme politique de ses ornementations, nous y sommes revenus régulièrement dans les Histoiresdunord précédents... L'on notera cependant que seul le mur regardant vers la courtine des Jésuites et la tour des couleuvriniers est percée de meurtrières. Preuve si l'on sait que l'on présume le point faible de cette enceinte pluriséculaire...
Entre Porte de Cassel et Courtine des Jésuites, la tour des couleuvriniers (un corps des débuts de l'artillerie s'ouvre sur les deux côtés du pied du rempart et permet l'accès à la ville. Ronde, autrefois surmontée d'une épaisseur conséquente de terre pour en assurer la résistance, elle est un passage obligé pour le promeneur, bien que l'ambiance, sombre, peut ne pas rassurer les plus craintifs mais il faut tout de même admirer la voûte de briques qui lui sert de plafond.
avant d'arriver à la courtine, et depuis la porte de Cassel, l'on suit la longue muraille du XIXes, percée de créneaux de pieds puis d'embrasures à feu, avec ses enfeux permettant aux fantassins de se tenir à l'abri de certaines retombées et très surement aussi de la pluie, tout en assurant, par cette multitude d'arcs de décharge une plus grande solidité au mur en répartissant son poids différement.. Une disposition que l'on retrouve dans la quasi totlaité des réalisations de Séré de Rivières...
Face à la courtine des jésuites, une seule amélioration apportée par Vauban : une demi-lune pour en protéger la surface offerte aux coups des assaillants... car formée d'un simple mur droit aux tous semi-circulaires y adossées, plus d'actualité dans la fortification du XVIIe siècle,
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