vendredi 27 février 2015

de la relativité des dates, utile aux historiens

Il y a quelques années, un ami des miens me fit parvenir ce modeste tableau qui montre bien comme est relative la façon de concevoir le temps... je vous le livre à votre réflexion ...



L'an 2000 de notre calendrier correspond à : 
 
- l'an 7502 de la création selon Sextus Julius Africanus [né en Libye, cet historien chrétien (Chronographie) relate l'histoire du monde à partir de la Création jusqu'en 221 apr. J.-C. (il estime que la Création remonte à 5 499 ans avant la naissance du Christ qu'il avance de 3 ans par rapport à la date habituelle],
- l'an 6962 de la création du monde (selon la Genèse),
- l'an 6004 selon l'archevêque irlandais James Ussher du XVIIe siècle qui fixe la date de la création en l'an 4004 av. J.-C.,
- l'an 6000 du calendrier maçonnique (pratiquement plus utilisé de nos jours),
- l'an 5950 de l'ère julienne (durée de 7980 années juliennes à compter de l'an 3950 av. J.-C., utilisée pour la chronologie des phénomènes astronomiques ; cycle proposé par l'humaniste français Joseph Juste Scaliger en 1583),
- l'an 5760/5761 de l'ère judaïque (calendrier israélite),
- l'an 5113 de l'ère maya,
- l'an 4698 de l'ère chinoise,
- l'an 4344 depuis le déluge de la Bible,
- l'an 2776 olympique,
- l’an 2748 de l’ère de Nabonassar (calendrier égyptien),
- l'an 2753 de la fondation de Rome (calendrier romain),
- l'an 2542/2543 du calendrier bouddhique,
- l'an 2311 des Séleucides ou des indictions,
- l'an 2247 de l'ère des Arsacides,
- l'an 2227 de l'ère des Sassanides,
- l'an 2057 de l'ère népalaise,
- l'an 1930 de la destruction de Jérusalem,
- l'an 1921/1922 de l'ère Saka de l'Inde,
- l'an 1716 de l'ère des Martyrs ou de l'ère de Dioclétien (calendrier copte),
- l'an 1420/1421 de l'hégire (calendrier musulman),
- l'an 1378 du calendrier perse
- l'an 208/209 du calendrier républicain.
- l'an 156 de l'ère de Baha'ie
- l'an 127 du calendrier de pataphysique

quand les frères Seerberger photographiaient nos contrées








 A Arras





 A Bouogne-sur-Mer

 A Douai

A Roubaix

pour la beauté des clichés (même s'ils ne concerent nos terres que de loin): quand les frères Seerberger montraient la guerre et l'armée


Les Frères Seeberger sont Jules Seeberger (1872-1932), Louis Seeberger (1874-1946), Henri Seeberger (1876-1956)sont nés d'un père bavarois installé en France et d'une mère lyonnaise, Jules (1872-1932), Louis (1874-1946) et Henri (1876-1956) Séeberger fondent en 1905 un atelier photographique familial.

Louis les rejoint et, ensemble, ils photographient le vieux Montmartre, puis étendent leurs travaux dans les grandes villes du Midi, les villégiatures de la Côte d’Azur ou la côte normande, les villes de cure ou de tourisme alpin, les champs de course, les petits métiers des ports ou de la campagne, les jardins publics, les jeux d'enfants.
 
Épaulés par leurs mère (Louise), sœur (Félicie) et épouse, Jules, Louis et Henri Séeberger s'attachent à documenter leur époque. La famille est modeste (le père, Jean-Baptiste, est employé de commerce), et unie autour de la photographie.
 
Les Séeberger se lancent dans la mode en 1909 (l'aîné, Jules, a 37 ans) et leurs premières photos paraissent dans La Mode pratique, en réponse à une commande de Madame de Broutelles, directrice de la revue. Ainsi les plus belles créations de la haute couture française de l'entre-deux-guerre sont photographiées par les Séeberger, qui découvrent au fur et à mesure de leur production, et avec un regard tranquille, cette micro-société à laquelle ils n'appartiennent pas. Une des séries de photos réalises à cette époque concernent la Boutique de Coco Chanel à Biarritz.

Vers 1925, Jules abandonne la photographie ; Henri et Louis continuent à fournir à la presse des photographies de mode et d’événements mondains jusqu’à la Seconde guerre mondiale.
En 1923, une agence d’Hollywood, l’International Kinema Research, leur commande des photographies documentaires sur Paris pour des décorateurs américains qui devaient recréer en studio le cadre de vie parisien. Ils y travaillent jusqu’en 1931, rejoints en 1927 et en 1930 par les deux fils de Louis, Jean, et Albert.