L'église paroissiale Saint-André se dressait depuis le XIIIe siècle mais, située au rempart Saint-André, elle est endommagée au cours du siège des Autrichiens en 1708 et finalement détruite en 1784. On utilise alors la chapelle du couvent des Carmes déchaussés,
Notre-Dame du Mont-Carmel, rue Royale, qui sera rebaptisée en église
paroissiale Saint-André. L'Ordre avait fait appel à l'architecte Thomas-Joseph Gombert
pour la construction de la chapelle. Les travaux ont débuté de 1701 à
1724, puis repris de 1753 à 1758. Le campanile, situé près du chœur,
est érigé en 1756, mais la tour-clocher, en façade, a été
rajoutée par l'architecte Louis-Marie Cordonnier en 1887.
La façade de l'église est en pierre de taille calcaire. On peut observer deux ordres superposés: ionique et corinthien. Elle porte deux statues, représentant saint Pierre et saint André, sculptées par Jules-Victor Heyde
en 1889. La tour-clocher est en brique et en pierre avec un dôme en
métal au sommet. Les murs latéraux sont en brique et la toiture en
ardoise.
L'église, de plan allongé à trois vaisseaux, adopte un plan basilical, sans transept, mesure 71
mètres de long sur 23,5 mètres de large pour une hauteur de voûte de 28
mètres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire