jeudi 20 juin 2013

petite visite

 Les visiteurs s'enhardissent... Temps à l'orage, il faut bien trouver les moyens de se sustenter...



mercredi 12 juin 2013

le dernier géant du Nord est parti... bon voyage, Monsieur Mauroy

(© D.R.)

Passé les moments d'émotion, constat est dressé, le dernier Géant du Nord est parti vers d'autres cieux. L'hommage unanime de la classe politique aurait-il fait oublier combien Pierre Mauroy fut étrillé par celle-ci lorsqu'il tentait les rênes du pouvoir ? Pas certain, car l'on sait comme l'on gagne vite ses galons de saint laïc une fois que le dernier souffle a été rendu... 

Cependant, et il faut en convenir, que l'on soit à droite ou à gauche de l'échiquier politique, comment ne pas reconnaître que le personnage eut une place hors-norme dans notre paysage.
  
C'est qu'il en a monté des projets, mené des campagnes et gagné des batailles... Premier Premier Ministre d'une gauche revenue au pouvoir avec François Mitterrand, il appliqua une politique sociale et économique confrontée à la dureté des temps, il eut le courage de mettre en place la décentralisation face à un Etat jacobin omniprésent et omnipotent. Certes, la décentralisation n'a pas vraiment porté ses fruits mais le premier pas avait été franchi, sans que ses successeurs ne mettent réellement les moyens de réduire le poids extrême de la capitale... Inutile de dresser ici un bilan, il n'aurait certainement pas aimé le panégyrique... Quant à nos terres, notons tout de même qu'il eut les mêmes visions que son prédécesseur à l'édilité lilloise Roger Salengro... Réussir à convaincre la capitale que les TGV se rendant vers nos voisins septentrionaux devaient passer par la capitale des Flandres, rendre des couleurs à Lille qui était une ville sinistre (celui qui n'a pas connu le Vieux Lille des années 70 et 80 ne peut mesurer l'ampleur de la tâche) à la réputation de tiers-monde infâme, triste et morne, réussi le pari d'Euralille qui attire autant les sièges sociaux nationaux comme les hôtels de luxe, faisant d'un quartier en friche une "Défense" au nord de Paris, voilà déjà un bilan des plus honorables...

Non point contempteur, mais dressant un bilan réaliste, c'est un politicien humain qui nous a quitté, qui s'est signalé par son travail et non pas ses frasques, un adepte du dialogue qui comprenait la sensibilité et la façon de penser des gens de nos terres industrieuses...

Que l'on adhère ou pas à l'idéologie qui l'animait, qu'on soit de gauche ou de droite, il faut en convenir, un Grand est parti, qui s'il n'a pas toujours réussi à "mettre du bleu au ciel" comme il le disait, a au moins tout tenté pour le faire, et dont on peut juger aujourd'hui de la réussite éclatante de certains de ses projets... Aucun Lillois ne peut en disconvenir s'il a un peu de mémoire.. Quant au reste de notre région, qui souvent se plaint du poids que prend maintenant la capitale des Flandres, à eux de monter et mener de tels projets en prenant exemple sur son action...

vendredi 7 juin 2013

Une autre façon de voir...

Et la ville prend une dimension nouvelle...



calmes visiteurs...













râleuse !

 Un tour au pied du Leughenaer et voilà une visiteuse qui, contrairement aux autres, se manifeste bruyamment... Rieuse ? Non, râleuse, jamais contente, on n'entend plus qu'elle et on se plait à la suivre pour tenter de trouver l'objet de son mécontentement...







envols printaniers

 Voilà, troisième jour de soleil, troisième jour sans nuages, troisième jour de bleu profond... Difficile de ne pas résister à l'envie d'aller se promener un peu... Si Dunkerque n'est pas une ville toujours attractive sur le plan visuel et esthétique, certaines rues de la Reconstruction vieillissent mal, le Port Est a, de son côté, bien des atouts... Entre les gréements qui se collent aux quais, les anciennes maisons d'armements, et la cale des pécheurs, il a de quoi passer quelques heures... Mais plus encore, c'est la présence des oiseaux marins qui assure le spectacle, surtout autour des "cramtches", les étals des patrons pécheurs établis au pied du Leughenaer... Ces volatiles sont alors volubiles, qui s'ils ne se laissent pas toucher, sont assez habitués pour se laisser approcher à quelques pas, tourner au-dessus de la petite place dans l'attente des reliefs de la péche, se jauger, râler, s'envoler et offrir un spectacle parfois amusant pour qui a la patience d'attendre le bon moment...













Au repos...

Plus besoin de tirer les navires pour l'Entreprenant... Né à Dunkerque, ce travailleur de la mer a gagné une retraite bien méritée dans son havre natal...